HORST Jakob De Aureo dente maxillari pueri Silesii.

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Leipzig, Valentin Voegelini, 1595

In-8 (154 x 95 mm) de 6 ff.n.ch., 318 pp., 7 ff.n.ch. Vélin teinté rouge à rabats, dos lisse avec titre manuscrit, tranches partiellement jaspées en rouge (reliure allemande de l’époque).

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VD-16, H 5006 & 5015 ; Poletti, p. 105 ; Weinberger, 68 (seulement la première partie jusqu’à la page 156) ; Hirsch-Hübotter, III, 303 ; Waller, 10644 ; Parkinson, 1315 ; voir Blake, 2460, et Wellcome, I, 176 (les deux seulement pour le tirage 1596). Manque à David.

Édition originale. Rarissime tirage à la date de 1595.

Elle est divisée en deux parties dont la première est l’un des premiers traité sur l’art dentaire dans lequel il tente de résoudre le mystère d’une dent en or qui aurait, selon la rumeur, poussée dans la bouche d’un enfant âgé de sept ans, à l’emplacement de la première grande molaire sur la gauche de la mâchoire inférieure. Horstius a attribué ce phénomène à des causes surnaturelles, et dit qu’il est le signe précurseur de l’avènement de l’âge d’or, le dernier âge de ce monde avant le jugement universel. De nombreux autres savants ont discuté de la question, certains d’entre eux estimant qu’il s’agit là d’une imposture, et en 1695, soit un siècle plus tard, une nouvelle thèse apparut sur la dent d’or. Bernard Le Bouyer de Fontenelle tira de cette erreur scientifique son « anecdote de la dent d’or« , page célèbre de son Histoire des oracles (1687). Elle est suivie par un des premiers traité du somnambulisme et ses causes, publié pour la première fois chez le même éditeur en 1593.

« Horst hat sich ein unverdientes Andenken in der Geschichte der Medizin durch seine Schrift ‘De aureo dente‘ gesichert » [Horst s’est assuré un souvenir immérité dans l’histoire de la médecine grâce à son ouvrage ‘De aureo dente’]. (Hirsch-Hubotter).

Jacob Horst (1537-1600) suivit les cours de latin dans sa ville natale de Torgau avant de s’inscrire à l’université de Wittenberg en 1552 pour suivre des cours de philosophie. Il continua son éducation à l’université de Frankfurt /Oder pour des cours de médecine d’où il sortit en 1562 comme docteur en médecine. Après avoir exercé le métier de médecin, il devint professeur de médecine à partir de 1584.

Papier uniformément bruni. Bel exemplaire de cet ouvrage très rare.

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