MENDOCA CORTE-REAL Diogo de Traduction de la démonstration de la Compagnie des Indes Orientales concernant els raisons pourquoi les portugais ne sont point en droit de naviguer vers le côtes de la Haute & Basse-Guinée, &c. et Examen et réfutation de toutes ces raisons.

VENDU

[Amsterdam?], 1727

In-4 (254 x 202 mm) de 34 pp., 1 f.n.ch. blanc. Veau écaille, dos à nerfs orné, tranches jaspées (reliure de l’époque).

Catégories:
7500,00 

1 en stock

Sabin 47825 ; Alden-Landis, 727:160.

Édition originale de la traduction (ni Sabin, ni Alden-Landis donnent une édition portugaise).

Diogo de Mendoça Corte-Real (1658-1736) fut un homme d’état et diplomate de haute qualification sous les rois portugais Pedro II et Joao V.

Très jeune il consacra son énergie à l’étude de droit à l’université de Coimbra où il obtint son doctorat on droit canonique en 1686 et celui de droit civil en 1687. Son excellence fut remarquée très vite par le roi Pedro II qu’il l’envoya au début de l’année 1691 en mission diplomatique en Hollande pour régler les problèmes constants entre les deux pays liés aux attaques fréquents des navires hollandais contre les navires portugais.

Effectivement les possessions du Portugal furent très vastes au XVIe siècle et ils s’étendirent entre les Brésil et les Indes Orientales. Cet immense empire fut disputé entre plusieurs grandes forces coloniales, notamment entre l’Angleterre et la France. Mais c’est finalement la Hollande qui s’impose comme réel menace. Cette nation de navigateurs avait placé de nombreux espions sur les navires portugais entre 1598 et 1602 afin d’accéder aux marchés d’outre-mer. Fort des renseignement la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales fut crée en 1602 à l’initiative de Maurice de Nassau, prince d’Orange.

La mission de Corte-Real fut accompli avec succès le 22 mai 1692 et un contrat fut signé entre les deux pays en faveur du Portugal qui reçut une indemnisation pour les pertes subis jusque-là. Ce traité de paix n’empêcha pas les marchands Néerlandais de continuer leur essais de s’imposer sur les côtes africaines qui furent notamment bien desservis par les navires marchands portugais et leur comptoirs établis sur les côtes.

Le présent mémoire contient la nouvelle dispute entre le Portugal et la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales qui se disputent la totalité du territoire de la Guinée.

L’habile diplomate et juriste Corte-Real démontre dans sa Démonstration la mauvaise foi des Néerlandais en indiquant que la Guinée n’était pas entièrement contrôlée par eux, mais que le Portugal maintenait bien davantage de comptoirs commerciaux que leur adversaire qui contrôlait seulement une petite partie des côtes de ce pays.
Quelques mouillures claires; reliure habilement restaurée.

Ces deux pièces imprimées sont très rares.

[Relié avec :]
MENDOCA CORTE-REAL, Diogo de. Examen et réponse à un écrit publié par la Comagnie des Indes Occidentales sous le titre Réfutation des Argumens… [Amsterdam ?] 1727. 64 pp., 1 carte gravé dépliante. Sabin, 47824 ; Alden-Landis, 727 /160.

Edition originale.

Elle contient l’examen minutieux donné par le grand juriste qui insiste sur l’injustice des réclamations des membres de la Compagnie des Indes. Cette édition est ornée d’une grande carte dépliante qui donne minutieusement les détails et les noms des comptoirs portugais et ceux des comptoirs hollandais. « On remarque d’autant mieux l’excès de l’injuste procédé de la Compagnie Occidentale, & que consultant d’un côté ses propres écrits & de l’autre la carte, on voie d’un coup d’œil avec quelle injustice elle réclame le pays de Majombo & de Gabon ou Corsico » (p. 4)
Traces de mouillures.

[Et :] Copie manuscrite de lettres au sujet des problèmes commerciaux et musclées entre les vaisseaux portugais et ceux la Compagnie des Indes rédigées entre 1717 et 1727. 104pp., copie sur papier.
 

[Et 9 ff.n.ch., copie manuscrite sur papier :] Extrait du registre des résolutions de S.H.P. les Etats Généraux etc. Mardi, 30 Mars 1728. 5 pp. Adressé au conseiller Mendoça Corte-Real on y trouve la description de l’affaire confrontant la Compagnie des Indes à la cour portugaise. La Compagnie indique entre autres que le Portugal aurait pris de manière illégale les vaisseaux ‘Graveland’ et ‘Dom Carlos’ « appartenant à la Compagnie de Commerce de Middelbourg ». La copie est signée Flagel. Extrait du registre des résolutions des S.H.P. les États Généraux etc. 10 mai 1728. Signé Jean van Corbag. 7pp. Copie de la lettre écrite à Mr Hermans de Beche ; et Harmens à Losbonne. Amsterdam 24 mai 1725. Suivie de la copie d’une lettre du 11 septembre 1725. Signée Jean van Corbag. 7pp.

Bel ensemble mettant la lumière sur les affrontements commerciaux entre le Portugal et la Compagnie des Indes.

UGS 2024-05-0024 Catégorie Étiquettes , ,