CHARAS Moyse Nouvelles expériences sur la vipère, ou l’on verra une description exacte de toutes ses parties, la source de son venin, ses divers effets, et les remèdes exquis que les artistes peuvent tirer de la vipère, tant pour la guérison sur ses morsures, que pour celle de plusieurs autres maladies.

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Paris, Chez L’Auteur et Olivier de Varennes, 1670

Grand in-8 (181 x 119 mm) d’un frontispice gravé, 6 ff.n.ch., 1+2+3+ [201] pp., 2 ff.n.ch., pp. 203-278, pp. 201-218 (Echiosophium), 3 ff.n.ch. (table de matières et privilège). Maroquin rouge, double filet doré d’encadrement, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, tranches dorées (reliure de l’époque).

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Relié en maroquin rouge

Krivatsy, 2367 (incomplet des 3 planches dépliantes) ; Wellcome, II, 327 (tirage de 1669).

Édition originale en seconde émission avec le titre daté de 1670 et la réponse de Charas inséré après la page 201.

Moyse Charas (1619-1698), pharmacien d’Uzès installé à Paris vers 1646 fut l’un des premiers scientifiques qui contribuèrent – avec Claude Perrault, G.J. Duverney, J. Pequet, et P. de La Hire – des articles d’anatomie comparée pour la toute jeune Académie des Sciences.

Dans cet ouvrage l’auteur propose une étude sur l’anatomie de la vipère ainsi que sur la source et les effets du venin. Il y soumet les expériences réalisées publiquement au jardin du roi et défend la thèse que la vipère est un antidote à sa morsure, thèse opposée à celle d’un autre spécialiste du sujet le biologiste italien Francesco Redi (1626-1697) avec lequel il entretint une longue controverse. Grâce à ses recherches Charas contribua à une meilleur connaissance des vertus thérapeutiques des venins. 

Le frontispice gravé montre des appareils pour la distillation du venin, les 3 planches dépliantes montrent des détails de l’anatomie de la vipère.

Les pages 203-278 contiennent la Suite des nouvelles expériences sur la vipère, avec une dissertation sur son venin, pour servir de réplique à une lettre que monsieur François Rédi… a écrite à messieurs Bourdelot & Morus, imprimée à Florence en l’année 1670. La page 278 indique un achevé d’imprimer du 4 août 1671. Les pages 201-218 de la fin occupent un long alexandrin sur les vertus du venin de la vipère rédigé en latin par Moyse Charas.

Quelques taches ou petites traces de mouillure au début et vers la fin.

Rare exemplaire en maroquin d’époque.

Provenance : Fremyn (signature au titre).

UGS 2024-12-0017 Catégorie Étiquettes ,