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GEEL Pierre Corneille van FLORE DES SERRES et des jardins de Paris ou Collection de plantes, remarquables pour leur utilité, leur élégance, leur éclat ou leur nouveauté; consistant en six cents planches soigneusement lithographiées et coloriées, accompagnées d’un texte particulier pour chaque plante, ses caractères générique et spécifique ainsi que sa synonymie, son histoire, l’époque de sa découverte, celle de son introduction dans nos contrées et dans nos jardins, ses usages, soit dans les arts, soit l’économie domestique et la médecine; enfin les différens modes de culture qui réussissent le mieux dans nos climats pour lui faire parcourir complètement toutes les périodes de la vie végétale…

VENDU

Paris, au dépôt général de la librairie, (1830)-1834

6 volumes in-folio (360 x 272mm) illustré de 599 (106 + 118 + 90 + 95 + 103 + 87) planches lithographiées et finement coloriées à l’époque (sauf une) avec leur texte explicatif respectif. Demi-veau rouge, dos lisses richement ornés et mosaïqués, filets, motifs et palettes dorés (reliure de l’époque).

Catégories:
48000,00 

1 en stock

Avec les planches finement coloriées

Pritzel, 10739 ; Nissen, BBI, 2254 ; Great flower books, éd. 1956, 84.

Splendide ouvrage imprimé sur papier vélin, exceptionnellement complet de 600 espèces illustrant 599 planches lithographiées et soigneusement coloriées au pinceau.

Cette nouvelle édition du célèbre Sertum Botanicum (Bruxelles, 1827-1832) fut réédité sous le nouveau titre de Flore des serres et des jardins de Paris. Chaque planche, dont une en noir, est accompagnée d’un ou deux feuillets de texte explicatif.

« Les amis des belles plantes doivent savoir gré à M. Lachevardière d’avoir importé et de chercher à naturaliser en France un ouvrage conçu et exécuté en Belgique sous le nom de Sertum botanicum, et auquel il a cru devoir donner un nouveau titre en l’offrant aux amateurs français. C’est l’Angleterre, la Hollande et la Belgique qui en ont fourni les principaux matériaux ; mais nos jardins et nos serres en renferment de pareils, et l’ouvrage leur est parfaitement applicable. Les 600 planches qu’il contient sont du plus beau choix et plairont toujours ; les figures qui les représentent sont lithographiées, parfaitement dessinées et coloriées avec soin ; les descriptions qui les accompagnent sont méthodiques, claires et assez détaillées pour tenir lieu d’un cours botanique usuel, et chacune d’elles est suivie d’une notice sur la culture et la multiplication de la plante qui en est l’objet. » (Annales de la Société d’Horticulture de Paris, Tome 12. Paris, au bureau de la Société d’Horticulture, 1833).

Pierre Corneille van Geel (1796-1838) était un prêtre catholique des Pays-Bas méridionaux de l’archidiocèse de Malines. Polémiste, botaniste et orchidologue de renom il est, avec le chimiste et biologiste franco-belge Pierre Auguste Joseph Drapiez (1778-1856), le fondateur en 1826 de la Société Royale d’Horticulture des Pays-Bas et de l’actuel Jardin botanique de Bruxelles. Ces jeunes passionnés de botanique décident de créer une société anonyme dans le but de sauver les collections du jardin situé sur la Montagne de la Cour, héritage de la période française, condamné par l’extension de la ville, et, surtout, de doter la capitale du Royaume des Pays-Bas d’un jardin botanique moderne.

L’objet social de la Société est alors « d’établir à Bruxelles un vaste jardin où toutes espèces de plantes, tant d’agrément que d’utilité seront cultivées en grand, sous tous les modes d’amélioration que permet l’état actuel de la science, et où seront tentés des essais de perfectionnement, dont les heureux résultats pourront s’étendre à tout le royaume » (Le Jardin botanique national de Belgique 1870-1970, 1970).

La mission première de la Société Royale d’Horticulture n’est donc pas d’être rentable mais de contribuer positivement à la science en créant un jardin avec des collections botaniques, horticoles et sylvicoles, des serres et des orangeries. Les fondateurs y investissent leurs propres capitaux et, comme il s’agit d’une société anonyme, se mettent à la recherche d’actionnaires, à qui il faudra garantir un intérêt de 4,5%. Ainsi, bien que contrainte comme le prévoyaient ses statuts, de pratiquer le commerce pour entretenir et développer ses collections et bâtiments, elle n’en aspirait pas moins au statut d’institution d’Etat (ce qui sera acté bien plus tard en 1870), à l’image du Muséum d’Histoire naturelle de Paris, alors référence en la matière.

La Flore des serres et des jardins de Paris constitue l’un des plus beaux livres de fleurs publiés dans la première moitié du XIXe siècle. Par la richesse et la qualité de son iconographie, cet ouvrage forme également l’un des plus importants catalogues descriptifs de fleurs et plantes cultivées à cette époque.

La nomenclature ainsi mise en place par van Geel et la Société Royale d’Horticulture dans leurs publications fera autorité en matière de description et de classification scientifique des plantes.

Superbe et exceptionnel exemplaire conservé ici dans une belle reliure romantique mosaïquée.

Légère mouillure marginale affectant quelques feuillets du sixième volume.

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