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BAUDELAIRE Charles Théophile Gautier, notice littéraire précédée d’une lettre de Victor Hugo.

VENDU

Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1859

In-12 (180 x 119 mm), de 1 f. muet encollé sur premier contreplat de couverture, 3 ff.n.ch. (faux-titre, frontispice, titre), III pp. (lettre de Victor Hugo à Charles Baudelaire), 68 pp., 1 f. muet encollé sur second contreplat de couverture. Broché, couverture verte imprimée.

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Oberlé, 226; Vicaire, I, p.345.

Édition originale tirée à 500 exemplaires sur vélin bleuté.

Le frontispice présente Théophile Gautier en médaillon entouré d’un décor d’arabesque. Il est gravé à l’eau-forte par Émile Thérond et est inspiré d’un portrait photographique de Nadar.

Le texte est encadré d’un filet noir sur tout le volume.

Cette notice littéraire de Baudelaire paraît d’abord dans la revue L’Artiste en janvier 1859 (p.161-170) et est accompagnée d’un portrait de Gautier par Bracquemond. Le texte fait alors partie de la collection “galerie du XIXe siècle” qui paraît régulièrement dans la revue et la lettre de Victor Hugo ni figure pas. Dans cette première version du texte, Baudelaire complimente “l’excellente gravure qui accompagne” le texte (p.163). Il s’agit alors de l’œuvre de Bracquemond. Poulet-Malassis ne souhaite pas altérer le texte de Baudelaire lorsqu’il paraît en livre et donc Émile Thérond se trouve gratifié d’un compliment qui ne lui est pas originellement adressé.

La retranscription de la lettre d’Hugo au début du livre est en réalité la réponse à l’article de l‘Artiste. Hugo écrit le 6 octobre 1859 depuis Hauteville House une élogieuse lettre dont quelques mots sont restés célèbre : “Vous dotez le ciel de l’art d’on ne sait quel rayon macabre. Vous créez un frisson nouveau.”

Bel exemplaire, intérieur frais, dos conservé.

Couverture du premier plat légèrement déchirée sur le bas, sans atteinte au texte.

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