STENDHAL Marie-Henri Beyle dit Histoire de la peinture en Italie. Par. M.B.A.A.

VENDU

Paris, P. Didot l’aîné, 1817

2 volumes in-8 (198 x 124 mm) de 3 f.n.ch. (faux-titre, et 2 feuillet d’errata), LXXXVI, 298 pp., ainsi que la pages 212bis et 212ter pour le volume I ; 2 ff.n.ch., 452 pp. (dont les pages 21/22 & 23/24bis) pour le volume II. Basane tachetée, filet et roulette dorés d’encadrement, dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l’époque).

Catégories:
15000,00 

1 en stock

L’exemplaire de Prosper Mérimée offert à Jeanne-Françoise Dacquin dite l’Inconnue

Carteret, II, 344 (« ouvrage rare et important ») ; Clouzot, 256 ; Vicaire, I, 451.

Édition originale, imprimée aux frais de l’auteur. Exemplaire de Prosper Mérimée.

Écrit de la fin de l’année 1811 jusqu’à mai 1817, l’ouvrage, conçu à l’origine comme un manuel d’histoire de l’art, est un manifeste esthétique et traite principalement des maîtres de l’école florentine, comme Léonard de Vinci et Michel-Ange. C’est sur le titre du second volume qu’apparaît pour la première fois la célèbre dédicace stendhalienne: « To the happy few« .

L’ouvrage a paru dans les derniers jours de juillet 1817. Il avait fallu près de dix mois pour imprimer ces deux volumes, les feuilles imprimées au fur et à mesure fourmillant de fautes d’impression, et il a été tiré non moins de 26 cartons et 4 pages d’errata. Publiée sous le voile de l’anonymat, l’édition fut coiffée trois ans plus tard d’un nouveau titre portant le nom de Stendhal.

Exemplaire présentant le feuillet supplémentaire 212 bis-212 ter au tome I et les p. 21-24 en un feuillet unique au tome II et les fautes non corrigées indiquées sur les erratum en début de chaque volume. Sans le feuillet de dédicace au tsar Alexandre I, « au plus grand souverain existant », qui ne figure vraisemblablement que dans les exemplaires destinés à être exportés en Russie.

Provenance prestigieuse

Exemplaire de Prosper Mérimée portant son ex-libris avec ses initiales et sa devise grecque au contre plat. L’écrivain l’a donné ensuite à la célèbre « Inconnue » Jeanne-Françoise Dacquin dite Jenny. La signature de cette dernière figure sur chaque feuillet de garde « Mademoiselle Dacquin ».

« Ce livre, en même temps qu’il évoque l’amitié célèbre de Stendhal et de Mérimée, semble être l’unique témoin matériel des liens qui existaient entre celui-ci et Jenny Dacquin. L’inconnue de Mérimée est restée mystérieuse ; le portrait qui en a été exposé et publié c’est avéré d’une attribution inexacte, ce qui fait que son visage même est inconnu. Enfin il ne subsiste qu’un nombre infime de livres portant l’ex-libris de l’écrivain, sa bibliothèque ayant disparu dans l’incendie de la Cour des Comptes près de laquelle il habitait » (vente Goudeket).

Mors légèrement frottés. Exemplaire de choix, de provenance de haute bibliophile.

Autre provenance : Goudeket (vente de la bibliothèque le 13 mars 1961, lot 181) – Bernard Malle (cachet discret sur la  dernière garde).

UGS 18358 Catégorie Étiquette

Chers clients,
Notre librairie sera en congé du 26 juillet au 23 août.
Pendant cette période, les commandes restent possibles, mais leur traitement reprendra à notre retour.
Merci de votre compréhension et bel été à tous !