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In-8 (166 x 97 mm) de 8 ff.n.ch. et 128 pp.ch. Veau brun décoré à froid, dos à nerfs (reliure moderne style ancien).
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Cioranescu, 15127.1 ; Poggendorff, II, 163 (édition latine de 1547) ; cf. Thorndike, V, pp. 299-301 ; Caillet, 7613.3 ; Quirielle, p. 158, n° II.
Première édition française, augmentée. Il s’agit du deuxième ouvrage publié par le médecin, astrologue et météorologue bourbonnais Antoine Mizauld (Montluçon, 1510-Paris, 1578), dont l’édition originale latine avait paru en 1547, chez le même éditeur, sous le titre de Meteorologia. Un premier traité consacré aux phénomènes naturels avait paru en 1546 sous le titre de Aeriæ Ephemerides, et aussitôt traduit par l’auteur (Le Mirouer du temps, 1547).
Tous ces ouvrages furent publiés par Regnaud et Claude Chaudière, et se ressemblent fort quant à leur contenu. Ils comportent chaque fois une épître adressée à une personnalité importante du royaume : François Ier, Catherine de Médicis ou, comme c’est le cas ici, Éléonore de Habsbourg. L’œuvre de Mizauld, mêlant observation scientifique et médecine populaire, étude de la nature et astrologie – discipline qu’il pratiqua avec son ami Oronce Finé – témoigne des derniers jours d’une conception unitaire du cosmos héritée de la Renaissance. Le Mirouer de l’air se présente comme un manuel permettant de connaître, déchiffrer, interpréter et prévoir les phénomènes atmosphériques et célestes. Divisé en courts chapitres, l’ouvrage traite successivement des météores, de la pluie, de la rosée, du frimas, de la neige, des vents et de leur connaissance chez les marins, du tonnerre, de l’éclair, de la foudre, du gel, des tempêtes, des comètes. La dernière section (12 pages) est entièrement consacrée aux tremblements de terre.
Très bon exemplaire, sobrement relié.
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